1% de toutes les ventes vont à des organisations à but non lucratif environnementales
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décembre 05, 2018 1 Commentaire
Toutes les photos de Denis Palanque.
Photographier la faune hivernale dans le parc national de Yellowstone est vraiment une expérience extraordinaire.
C'est la saison des amoureux de la nature. Lorsque l'hiver s'installe, il entraîne la neige, la glace et les températures polaires qui décourage souvent des millions de touristes qui envahissent normalement le parc pendant les mois d'été. Lorsque Yellowstone met son manteau enneigé, fait un revoir aux cohortes des véhicules, la nature respire à nouveau. La faune récupère sa tranquillité et même, nous permet de nous immerger dans sa vie quotidienne en paix et en intimité.
Pour deux hivers consécutifs, je passe du temps à parcourir une petite partie des 9 000 km² qui composent le parc national.
Une géologie exceptionnelle où la nature présente un véritable laboratoire de création avec un grand renforcement des geysers, des pots de boue bouillonnants, des sources chaudes et des rivières avec des couleurs de feu. Et une faune incroyable, probablement inégalée dans tout l'hémisphère nord.
Yellowstone, le premier parc national du monde, reste l'un des plus grands points d'accès sauvage des États-Unis. Et ici, même sans préparation ni pré-spot, il est impossible de manquer des troupeaux de bison ou de wapitis. Ils sont partout!
Près de 5 000 bisons et 15 000 wapitis bénéficient en hiver des nombreuses sources chaudes distribuées dans le parc. Grâce à eux, les grands herbivores bénéficient de l'accès à des parcelles herbeuses non sons ainsi qu'aux zones où les températures sont plus douces.
Les photographier n'est pas très difficile. Plutôt placide en hiver, un objectif de 200 ou 300 mm est souvent suffisant. Leur proximité peut sembler incroyable, mais pour tout cela, il faut garder à l'esprit qu'ils sont ici à la maison. Et toute approche trop brutale ou ne respectant pas les limites de la distance d'approche imposée par les Rangers du parc pourrait être traduite au mieux par une amende, au pire par une bonne charge dans les règles de l'art! Parce que même avec de la neige jusqu'aux genoux, les bisons sont capables de performances dignes des athlètes olympiques avec des pics de course de plus de 65 km / h!
Et lorsque nous parlons de bison et de wapitis, nous parlons également de la présence de prédation et de loups. L'hiver est la saison idéale pour photographier ces grands prédateurs. Contrairement à la période estivale où de nombreux prédateurs sont nocturnes ou crépusculaires pour échapper au flot de touristes, en hiver, il n'est pas rare de voir les renards, les coyotes et les loups errer au milieu de la journée à la recherche de proies.
Malgré la présence de 10 packs dans le parc, il pourrait être difficile de les trouver car cela nécessite une connaissance plus détaillée de la façon dont les différents packs utilisent leur environnement.
La vallée de Lamar, dans le nord du parc, est toujours un pari sûr! C'est l'un des meilleurs endroits pour observer et photographier ces prédateurs. La plupart du temps, les focales longues sont mises de 400 à 800 mm.
Pourtant, dans cette vallée, les environs de Soda Bute sont l'habitat parfait pour photographier des Bighorns sur des falaises rocheuses ou parfois dans des prairies enneigées à proximité.
L'excitation et l'élévation de l'adrénaline causées par la proximité de ces espèces mythiques américaines ne devraient pas nous faire oublier que cette saison, les températures extérieures varient facilement de -5 ° C à -35 ° C, et parfois le même jour.
L'absence de soleil et le facteur de vent peuvent facilement saper votre capacité à photographier.
Si le système à trois couches pour les vêtements est essentiel, les extrémités de votre corps seront les premières parties qui ressentiront la morsure froide. Le masque de ski de chapeau ou de néoprène par le vent et les chutes de neige est essentiel. Les bottes d'expédition en peluche sont également très utiles lors de longues séances de tir, immobiles dans la neige.
Mais c'est surtout vos mains dont nous devrons nous occuper. Parce qu'une fois congelé, vous ne pouvez pas manipuler la caméra. Pour moi, il est essentiel d'avoir gants parfaitement adapté au froid mais aussi aux contraintes de la photographie. Personnellement, je recommanderai le Ipsoot modèle ou même mieux le nouveau Skadi Zipper Mitt Psp.
Et tout comme vos doigts, vous devrez prendre soin des batteries de votre appareil photo. Gardez toujours un ou deux au chaud, dans vos vêtements près de la chaleur de votre corps.
Dès que votre caméra de batterie s'affaiblit, échangez-la avec une que vous avez gardée en réserve. Le réchauffement de la batterie faible avec votre chaleur réactivera les réactions chimiques qui créent de l'électricité. Après un certain temps, elle aura retrouvé une certaine puissance et pourra être réutilisée.
Une fois que le froid est sous contrôle, vous pourrez explorer la vallée de la rivière Gardiner au nord-ouest du parc avec toute votre attention à la recherche du pygargue à tête emblématique. Ils sont communs pendant cette période sur cette rivière car elle ne gèle pas.
Ou peut-être que vous chercherez l'un des 3 lynx roux qui chassent le long de la rivière Madison et de la rivière Gibbon, à l'ouest jusqu'à Madison.
Pour moi, Yellowstone est à sa version la plus intime et la plus authentique de lui-même lorsqu'elle est révélée en hiver. Et c'est avec une grande impatience que j'attends le retour en janvier 2019!
Cet article a été écrit parDenis Palanque. Pour voir plus du travail de Denis, vous pouvez visiter www.denispalanque.com Et pour les photographes intéressés à photographier Yellowstone en hiver également, Denis propose un atelier de photographie d'hiver avec son prochain en janvier.
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novembre 28, 2024 2 Commentaires
novembre 27, 2024 5 Commentaires
novembre 23, 2024 1 Commentaire
Sean T
février 18, 2019
A dream trip – Yellowstone in the winter. How neat. How much park access do you have?